Avant/Après : 3 chambrettes oubliées muées en un coquet appart
Trois chambres de service inhabitées depuis les années 50 dévoilent tout leur potentiel après une rénovation lourde
Nous vous présentons aujourd’hui une rénovation dont nombreux d’entre nous rêveraient. C’est l’histoire de trois chambres de bonnes, situées au septième étage d’un immeuble haussmannien de Paris XVIe, oubliées depuis les années 50… Quand par miracle elles refont surface chez un jeune agent immobilier, celui-ci flaire le potentiel extraordinaire de ces chambrettes et les achète. Habitué à être en contact avec des architectes et des entrepreneurs, il ne craint pas de s’engager dans une rénovation lourde, nécessitant de nombreuses démarches administratives. L’investissement finit par payer car, après sept mois de travaux, le grenier délabré se mue en un adorable bijou destiné à la location. Les jeunes architectes qui ont accompagné le propriétaire depuis les plans, jusqu’à l’ameublement, en passant par le suivi de chantier, décryptent pour Houzz les clefs d’un projet parfaitement maîtrisé.
Coup d’œil
Qui vit ici : l’appartement a été mis en location par son jeune propriétaire, agent immobilier
Emplacement : au septième étage d’un immeuble haussmannien près de la Maison de la Radio (Paris XVIe)
Superficie à la base : Chambre 1 : 10 m² ; Chambre 2 : 13 m² ; Chambre 3 : 12 m² ; Couloir : 3 m²
Superficie finale : 40,5 m²
Date des travaux : livraison février 2019 après 7 mois de travaux et 1,5 mois d’étude
Architectes : Déborah Calfond Bettan (Architecte DE) et Avinoam Bettan (Architecte HMONP) de Lagom architectes
Entreprise générale : Monsieur Witek de l’entreprise Fenbat à Boulogne-Billancourt
Budget : 67 000 euros (hors honoraires ; détail du chiffrage en fin d’article)
Crédit photos : Maude Artarit
Coup d’œil
Qui vit ici : l’appartement a été mis en location par son jeune propriétaire, agent immobilier
Emplacement : au septième étage d’un immeuble haussmannien près de la Maison de la Radio (Paris XVIe)
Superficie à la base : Chambre 1 : 10 m² ; Chambre 2 : 13 m² ; Chambre 3 : 12 m² ; Couloir : 3 m²
Superficie finale : 40,5 m²
Date des travaux : livraison février 2019 après 7 mois de travaux et 1,5 mois d’étude
Architectes : Déborah Calfond Bettan (Architecte DE) et Avinoam Bettan (Architecte HMONP) de Lagom architectes
Entreprise générale : Monsieur Witek de l’entreprise Fenbat à Boulogne-Billancourt
Budget : 67 000 euros (hors honoraires ; détail du chiffrage en fin d’article)
Crédit photos : Maude Artarit
Plan avant.
Les chambres 1 (10 m²) et 2 (13 m²) donnent sur l’avenue du Général Mangin tandis que la chambre 3 (12 m²) dispose d’une fenêtre sur cour. Les architectes planchent sur le plan avec l’idée de gagner de la place sur les parties communes, de profiter de la triple exposition et, pourquoi pas, de percer une vue sur la Tour Eiffel.
« Nous avons fait deux propositions de plan comme à notre habitude et le propriétaire a retenu l’esquisse où la pièce de vie est constituée par deux des chambres décloisonnées. La cuisine se loge dans l’ancien couloir de service, la salle d’eau est créée en fond de pièce de vie et une arche permet d’atteindre la chambre placée dans la troisième chambre. La cuisine et l’arche, imaginées comme une boîte de couleur noire, tracent une circulation, englobent des rangements et tous les éléments techniques. En effet, la colonne de l’immeuble ainsi que les arrivées d’eau chaude et d’eau froide étaient accessibles dans le prolongement de l’escalier, côté chambre 3, et nous avons dû inventer une solution pour cacher les réseaux que nous avons créés », explique Déborah.
Les chambres 1 (10 m²) et 2 (13 m²) donnent sur l’avenue du Général Mangin tandis que la chambre 3 (12 m²) dispose d’une fenêtre sur cour. Les architectes planchent sur le plan avec l’idée de gagner de la place sur les parties communes, de profiter de la triple exposition et, pourquoi pas, de percer une vue sur la Tour Eiffel.
« Nous avons fait deux propositions de plan comme à notre habitude et le propriétaire a retenu l’esquisse où la pièce de vie est constituée par deux des chambres décloisonnées. La cuisine se loge dans l’ancien couloir de service, la salle d’eau est créée en fond de pièce de vie et une arche permet d’atteindre la chambre placée dans la troisième chambre. La cuisine et l’arche, imaginées comme une boîte de couleur noire, tracent une circulation, englobent des rangements et tous les éléments techniques. En effet, la colonne de l’immeuble ainsi que les arrivées d’eau chaude et d’eau froide étaient accessibles dans le prolongement de l’escalier, côté chambre 3, et nous avons dû inventer une solution pour cacher les réseaux que nous avons créés », explique Déborah.
Plan après.
Les rénovations ne sont jamais de longs fleuves tranquilles mais dans celle-ci en particulier, les sujets techniques s’enchaînent : « Pour racheter le morceau des parties communes, de même que pour se raccorder à la colonne d’eau de l’immeuble, nous avons dû assister le propriétaire dans ses démarches auprès de la copropriété. Par la suite nous avons dû défendre notre dossier à la Mairie de Paris pour transformer une fenêtre et percer deux Velux. Plus tard, en déposant la cloison entre les chambres 1 et 2 pour créer la pièce de vie, nous nous sommes heurtés à un potelet semi-porteur et avons dû faire des études techniques concluant à la nécessité de poser une arche en acier type IPN », poursuit Déborah.
Les rénovations ne sont jamais de longs fleuves tranquilles mais dans celle-ci en particulier, les sujets techniques s’enchaînent : « Pour racheter le morceau des parties communes, de même que pour se raccorder à la colonne d’eau de l’immeuble, nous avons dû assister le propriétaire dans ses démarches auprès de la copropriété. Par la suite nous avons dû défendre notre dossier à la Mairie de Paris pour transformer une fenêtre et percer deux Velux. Plus tard, en déposant la cloison entre les chambres 1 et 2 pour créer la pièce de vie, nous nous sommes heurtés à un potelet semi-porteur et avons dû faire des études techniques concluant à la nécessité de poser une arche en acier type IPN », poursuit Déborah.
Axonométrie
Heureusement, les deux jeunes architectes, Déborah et Avinoam Bettan s’y attellent avec détermination, les uns après les autres, et toutes leurs démarches sont couronnées de succès.
Heureusement, les deux jeunes architectes, Déborah et Avinoam Bettan s’y attellent avec détermination, les uns après les autres, et toutes leurs démarches sont couronnées de succès.
Avant. Rentrons davantage dans le cœur de la transformation. Voici la chambre 1 : l’idée était de la rattacher à la chambre 2 et au morceau de couloir de service, de sorte à créer une pièce de vie de 22 m², prolongée par la salle d’eau.
Pour gagner en luminosité, les architectes décident de transformer cette fenêtre à deux vantaux en une baie à quatre vantaux : « Il a fallu d’abord déshabiller la charpente sous laquelle il n’y avait aucune isolation. Nous avons posé 16 cm de laine de roche conformément à la RT 2012 puis, après la demande préalable en mairie, nous avons créé le chien-assis nécessaire à l’agrandissement de la fenêtre. Ces travaux lourds ont entraîné des reprises de charpente et de la toiture en zinc », explique Deborah. En compensation à ces gros travaux, 2,5 m² de surface Carrez supplémentaires ont été récupérés grâce à la pose du chien-assis.
Pour gagner en luminosité, les architectes décident de transformer cette fenêtre à deux vantaux en une baie à quatre vantaux : « Il a fallu d’abord déshabiller la charpente sous laquelle il n’y avait aucune isolation. Nous avons posé 16 cm de laine de roche conformément à la RT 2012 puis, après la demande préalable en mairie, nous avons créé le chien-assis nécessaire à l’agrandissement de la fenêtre. Ces travaux lourds ont entraîné des reprises de charpente et de la toiture en zinc », explique Deborah. En compensation à ces gros travaux, 2,5 m² de surface Carrez supplémentaires ont été récupérés grâce à la pose du chien-assis.
Après. Quelle étonnante transformation ! On pénètre directement dans la pièce de vie par la seule porte d’entrée conservée. Elle se situe juste derrière l’élégante cuisine noire, là où l’on distingue la boîte du compteur ainsi que le portier vidéo-interphone. « Déplacer un compteur requiert l’accord d’Enedis et un mur porteur pour l’installer. Nous n’avions que cet emplacement où cela était possible », déplore Déborah qui aurait bien aimé se dispenser de couvrir la fresque qui rehausse l’entrée : « Un papier peint panoramique livré en un seul immense rouleau », précise la jeune femme. Quant au portier vidéo, il a fallu s’adonner à une demande à la copropriété pour le faire raccorder.
Le meuble TV placé du côté de l’entrée a été fabriqué en Tebopin (des panneaux de contreplaqué de pin marine) et équipé de prises afin d’accueillir les box, serveurs, et autre matériel multimédia. Il a été réalisé par le menuisier de l’entreprise générale qui a pris en charge tous les travaux, l’entreprise Fenbat à Boulogne-Billancourt, avec laquelle le propriétaire avait l’habitude de travailler.
Trouvez un entrepreneur général sur Houzz
Fresque murale : papierspeintsdirect.com
Le meuble TV placé du côté de l’entrée a été fabriqué en Tebopin (des panneaux de contreplaqué de pin marine) et équipé de prises afin d’accueillir les box, serveurs, et autre matériel multimédia. Il a été réalisé par le menuisier de l’entreprise générale qui a pris en charge tous les travaux, l’entreprise Fenbat à Boulogne-Billancourt, avec laquelle le propriétaire avait l’habitude de travailler.
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Fresque murale : papierspeintsdirect.com
La cuisine a été imaginée toute hauteur, là où le plafond est le plus haut (2,73 m), afin de gagner en rangements et en fonctionnalités : s’y logent en effet une colonne réfrigérateur-congélateur, deux fours (chaleur tournante et micro-ondes/grill), un lave-linge, un lave-vaisselle, quatre feux induction, une hotte à recyclage et une poubelle de tri. Un équipement complet pour une si petite surface !
Attentifs à l’aspect écologique, les architectes ont proposé au propriétaire ce modèle aux caissons réalisés à partir de bois recyclés et aux façades recouvertes d’une matière obtenue par recyclage de bouteilles en plastique. Si le propriétaire avait d’abord lorgné un plan de travail et une crédence en quartz noir, les architectes lui ont fait économiser 2000 euros en préférant des zelliges et du stratifié compact noir. « Le zellige, matériau artisanal extrêmement résistant, distille son côté imparfait sur la crédence procurant un contraste intéressant avec les façades lisses de la cuisine, et il réfléchit très bien la lumière de la fenêtre placée en face », estime Déborah Bettan.
Cuisine : Ikea, façades Kungsbacka ; Zelliges : Mosaic del Sur ; Plan de travail : stratifié teinté dans la masse de chez Ikea
Attentifs à l’aspect écologique, les architectes ont proposé au propriétaire ce modèle aux caissons réalisés à partir de bois recyclés et aux façades recouvertes d’une matière obtenue par recyclage de bouteilles en plastique. Si le propriétaire avait d’abord lorgné un plan de travail et une crédence en quartz noir, les architectes lui ont fait économiser 2000 euros en préférant des zelliges et du stratifié compact noir. « Le zellige, matériau artisanal extrêmement résistant, distille son côté imparfait sur la crédence procurant un contraste intéressant avec les façades lisses de la cuisine, et il réfléchit très bien la lumière de la fenêtre placée en face », estime Déborah Bettan.
Cuisine : Ikea, façades Kungsbacka ; Zelliges : Mosaic del Sur ; Plan de travail : stratifié teinté dans la masse de chez Ikea
Nous distinguons ici sa fenêtre côté cour. Ce coin de pièce est désormais occupé par la douche.
Outre que toutes les fenêtres de l’appartement ont été changées par des doubles vitrages performants acoustiquement et thermiquement, les murs ont été doublés avec 10 cm de laine de roche et les planchers intégralement refaits : « Nous avons déposé l’ancien plancher bois qui était complètement fichu et nous avons rempli les lambourdes de billes de polystyrène, une bonne isolation thermique et acoustique. Puis nous avons créé un plancher intermédiaire en OSB sur lequel nous avons collé un parquet contrecollé en chêne », détaille la professionnelle.
Outre que toutes les fenêtres de l’appartement ont été changées par des doubles vitrages performants acoustiquement et thermiquement, les murs ont été doublés avec 10 cm de laine de roche et les planchers intégralement refaits : « Nous avons déposé l’ancien plancher bois qui était complètement fichu et nous avons rempli les lambourdes de billes de polystyrène, une bonne isolation thermique et acoustique. Puis nous avons créé un plancher intermédiaire en OSB sur lequel nous avons collé un parquet contrecollé en chêne », détaille la professionnelle.
Après. Au départ, le propriétaire aurait souhaité un plancher blanc qui s’oppose à la boîte noire de la cuisine mais, par crainte qu’il n’offre pas une résistance suffisante pour de la location, il a opté pour un chêne clair huilé.
En ce qui concerne l’ameublement et la décoration, il a laissé la main aux architectes qui ont opté pour du mobilier contemporain, fonctionnel et gai avec ses couleurs douces : un clic-clac rose, un fauteuil jaune, une lampe à poser en rotin branché sur son interrupteur commandé… Le reste de l’éclairage se fait par des spots sur variateur d’intensité, encastrés dans le plafond.
Clic-clac et fauteuil moutarde : made.com ; Table basse et lampe rotin : La Redoute ; Chaises et table de salle à manger : made.com
En ce qui concerne l’ameublement et la décoration, il a laissé la main aux architectes qui ont opté pour du mobilier contemporain, fonctionnel et gai avec ses couleurs douces : un clic-clac rose, un fauteuil jaune, une lampe à poser en rotin branché sur son interrupteur commandé… Le reste de l’éclairage se fait par des spots sur variateur d’intensité, encastrés dans le plafond.
Clic-clac et fauteuil moutarde : made.com ; Table basse et lampe rotin : La Redoute ; Chaises et table de salle à manger : made.com
Profitons de cette vue sur le salon/salle à manger pour noter le coffrage central au plafond, au niveau du cerclage métallique servant à renforcer la charpente suite à la suppression du potelet porteur. « Nous avions envie de la laisser apparente mais nous l’avons finalement isolée et coffrée pour éviter les ponts thermiques », explique la pro.
Autre sujet technique du chantier : le chauffage ! « Nous avons préféré nous repiquer sur le réseau central à eau chaude de l’immeuble en posant deux radiateurs dans la pièce de vie, un dans la chambre et un sèche-serviettes mixte eau/électricité dans la salle d’eau », détaille Déborah.
Autre sujet technique du chantier : le chauffage ! « Nous avons préféré nous repiquer sur le réseau central à eau chaude de l’immeuble en posant deux radiateurs dans la pièce de vie, un dans la chambre et un sèche-serviettes mixte eau/électricité dans la salle d’eau », détaille Déborah.
La création de la salle d’eau n’a pas été une partie de plaisir : son cloisonnement était assez difficile à imaginer en raison des fenêtres qui se font face et les architectes ont pallié la difficulté en cloisonnant en partie gauche avec un pan coupé. Un Velux a été créé dans la pièce pour la lumière, la vue et la ventilation même si la VMC est également de la partie. Pour gagner encore en luminosité, sans faire l’impasse sur le design, les architectes ont imaginé un cloisonnement en verrière avec la pièce de vie. « Nous aurions voulu employer du verre armé, qui fait un retour remarqué actuellement, mais, ayant fait nos essais, nous l’avons trouvé trop transparent et avons finalement opté pour du verre opaque », explique Déborah.
Pas question en effet de voir la douche de 70 x 100 cm ni les toilettes depuis la pièce de vie ! Parlons justement de ces nouvelles toilettes puisque l’on se souvient que les chambres en étaient dépourvues : « Nous avons bien eu l’autorisation en AG de nous repiquer sur la colonne de l’immeuble mais, avec ses 7 cm de diamètre, ce vieux modèle n’était pas aux normes pour installer des toilettes normales qui nécessitent une évacuation de 10… Il a été voté en assemblée qu’elle soit changée dans le futur proche mais d’ici là nous avons dû installer un sanibroyeur qui s’évacue dans un diamètre de 3 cm, tout en préparant tout ce qu’il faut pour pouvoir le changer dès que la nouvelle colonne sera en place », raconte Déborah Bettan, nous faisant toucher du doigt les problèmes posés fréquemment par les rénovations lourdes dans l’ancien.
Finissons la revue de la salle d’eau de 5,25 m² en notant le carrelage de marbre au sol et les rangements sur mesure, fabriqués eux aussi en Tebopin, hydrofugé pour leur usage en pièce humide.
Carrelage de marbre : Leroy Merlin
Finissons la revue de la salle d’eau de 5,25 m² en notant le carrelage de marbre au sol et les rangements sur mesure, fabriqués eux aussi en Tebopin, hydrofugé pour leur usage en pièce humide.
Carrelage de marbre : Leroy Merlin
Après. Depuis la pièce de vie, en suivant la « boîte noire » réalisée en médium à peindre, on accède à la porte de la chambre conçue comme une arche : « Comme nous devions intégrer à cet endroit tous les branchements techniques, nous avons imaginé cette boîte comme un passage de 190 cm de long avec une arche, un petit tunnel de 75 cm de large, dont les parois ont été truffées de rangements. C’est l’arche des servitudes ! », plaisante l’architecte.
Quatre grands placards avec étagères ont été aménagés sur la droite du passage. La chambre dispose par ailleurs de son propre dressing, « un grand placard de 55 cm de profondeur aux portes en contreplaqué de bouleau, créé dans l’un des côtés du conduit de cheminée », précise l’architecte.
L’arche côté chambre supporte même quelques étagères. Cette pièce disposait d’une grande fenêtre sur cour, mais étant donné qu’il fallait passer devant la mairie pour retoucher les ouvertures du salon et de la salle d’eau, les architectes ont poussé la fantaisie à créer une ouverture supplémentaire en Velux pour voir la tour Eiffel !
Mettant à profit les deux autres niches présentes dans la chambre, ils ont fait aménager dans l’une, un meuble de rangement bas en contreplaqué de bouleau pouvant servir de chevet, et, dans l’autre, une banquette-coffre placée juste sous le Velux.
Toujours à l’affût d’un rendu contemporain, ils ont proposé une tête de lit en cannage de bambou, un matériau qui connaît un nouvel engouement et des appliques orientables cuivrées, mises en valeur sur un fond de peinture vert-de-gris.
Tête de lit en cannage : La Redoute ; Référence peinture verte : Card Room Green n°79 de Farrow & Ball
Toujours à l’affût d’un rendu contemporain, ils ont proposé une tête de lit en cannage de bambou, un matériau qui connaît un nouvel engouement et des appliques orientables cuivrées, mises en valeur sur un fond de peinture vert-de-gris.
Tête de lit en cannage : La Redoute ; Référence peinture verte : Card Room Green n°79 de Farrow & Ball
« Nous avons adoré nous occuper de ce projet car dans notre pratique de l’architecture, ce que nous préférons ce sont les chantiers lourds pour des particuliers, comme les grosses réhabilitations de maisons. Le gros œuvre et les démarches ne nous font pas peur mais nous tenons aussi beaucoup à l’aspect humain et esthétique de notre travail », conclut l’architecte Déborah Bettan qui a hâte de relever un autre défi de ce type. « Ou pourquoi pas la réhabilitation d’un petit hôtel ? »
Détail du budget :
Dépose : 4000 euros
Maçonnerie : 8000 euros
Plomberie : 7400 euros
Électricité : 7000 euros
Revêtements de sol : 9000 euros
Peinture : 5000 euros
Menuiseries (arche, fenêtres, mobilier sur mesure) : 20 000 euros
Verrière salle de bains : 1300 euros
Mobilier cuisine et électroménager : 3000 euros
Mobilier et déco : 2200 euros
ET VOUS ?
Que pensez-vous de cette rénovation ?
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Détail du budget :
Dépose : 4000 euros
Maçonnerie : 8000 euros
Plomberie : 7400 euros
Électricité : 7000 euros
Revêtements de sol : 9000 euros
Peinture : 5000 euros
Menuiseries (arche, fenêtres, mobilier sur mesure) : 20 000 euros
Verrière salle de bains : 1300 euros
Mobilier cuisine et électroménager : 3000 euros
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